Deux principales données doivent impérativement être connues et considérées pour déterminer l'épaisseur idéale des lames de bois de votre terrasse ou de votre plage de piscine. La première d'entre elles est logiquement l'épaisseur minimale que doit faire la lame en fonction de l'essence de bois qui la compose, celle-ci étant systématiquement spécifiée. Elle est par exemple de 21 millimètres pour l'ipé, contre 22 millimètres pour le châtaignier.
L'autre variable, elle aussi inhérente à chacune des essences de bois, est l'élancement maximal. Derrière ce terme plus technique se cache un calcul qui est au final relativement simple, puisqu'il désigne le rapport maximal de la largeur de la lame de bois par rapport à son épaisseur.
Pour illustrer ce principe, prenons l'exemple du padouk, dont l'élancement maximal est de 7. Pour cette essence de bois exotique, la largeur des lames ne devra pas être plus de 7 fois supérieure à leur épaisseur. Les lames de padouk ayant une épaisseur minimale de 21 millimètres, elles ne pourront alors pas dépasser 147 millimètres de largeur, au risque de compromettre leur intégrité.
Pour des lames de terrasse plus larges, il faudra alors prévoir d'augmenter leur épaisseur afin de bien respecter les caractéristiques du bois. Si vous souhaitez des lames de 180 millimètres de largeur, il faudra alors que celles-ci aient une épaisseur d'au moins 25,8 millimètres. À titre de comparaison, l'élancement maximal du pin sylvestre est de 6, et induit donc des lames moins larges ou bien plus épaisses.
Attention toutefois ! Qui dit lames plus épaisses dit davantage de matière première, et donc un coût d'acquisition nécessairement plus élevé. Il est donc souvent plus intéressant de rogner un peu sur la largeur pour ne pas voir le prix de la structure s'envoler, tout en sachant que des lames plus fines ne manquent pas pour autant de caractère et de qualités esthétiques.